Mousse sur une tige

​Cette trilogie sculpturale s’insère dans la continuité de la production de l’artiste. L’utilisation récurrente de matériau non-conventionnel et issu de la construction est une thématique qui se développe à nouveau en suivant un nouvel axe. La mousse polyuréthane est le sujet principal de l’oeuvre, celui qui se développe autour d’un axe doré. L’expression du mouvement se cristalle grâce à une ligne qui agit comme une colonne vertébrale et exalte les propriétés de la mousse. Cette dernière se tords, se plie de façon élégant et dessine des courbes gracieuses. Sa texture a quelques chose de minéral comme du sable qui a coagulé pour former un tissu organique. Semi-transparente, elle absorbe la lumière et une de ses compasantes brille à la lueur du soleil. La matière se libère et est mise en scène à travers une pose statique.
​«J’immagine le corps d’une femme et ces plis fins de peau qui arborent des poses sensuelles. La mousse, comme les tissus humains, brillent au soleil de mille feux. J’aimerais carresser, toucher, entrer en contact avec ce matériau qui attire la passion du toucher.»

Vitrine Exposition ; Colonnes Majeures de plâtre

Cette collection est exposée à Vevey dans la vitrine de ARLAB, Laboratoire d'architecture et de recherches spatiales.

Expérimentation II

Cette recherche se construit autour d'un acte fort : celui du "pousser à travers". On ne choisit pas la forme finale, mais c'est le processus qui l'induit. L'artiste établit des conditions initiales et un mouvement, qui donnent naissance à un objet original. Le processus se répète et à chaque fois l'état originel se transforme en une finalité unique. L'argile fusionne avec cette armature métallique et l'intègre à sa structure interne. Indissociables, ils cristallisent le mouvement libératoire engendré par le processus et ouvre de nouvelles possibilités sculpturales subtiles.

Not So Crazy Girls, exposition d'art à Paris - septembre 2020

Expulsion est un projet de recherche autour de l'expression du plâtre comme matière unique. Nous vivons dans un monde où les frontières et les codes définissent nos attitudes et notre personnalité, restreignant notre liberté et créant une forme de rejet pour les gens qui sont différents. Mais si la société nous conditionne, cela ne s'arrête pas là : elle détermine les matériaux et les force à adopter une forme prédéfinie. Depuis le 20ème siècle, le principe de l'extrusion a été une prison pour nos matériaux, qui sont maintenant considérés comme des produits de consommation conçu pour satisfaire nos besoins. Le but de ce travaille est de redéfinir les potentialités liées aux qualités intrinsèques du plâtre. Notre but : libérer notre paysage urbain de ce fonctionnalisme qui conditionne notre façon d'être.  Ces sculptures prône les qualités liquides du plâtre comme une libération de la matière, une expulsion libératrice à travers cette grille-frontière. Redéfinir nos paysages passe par ce besoin de redéfinir notre conception de l'architecture : Que se passerait-il si la forme n'était plus une obligation mais des possibilités multiples qui considèrent les matériaux et les potentialités qu'ils nous offrent ? Nouveaux paysages, nouvelles conceptions pour un design conscient et multidisciplinaire.
Ce projet a été sélectionné pour une exposition d'art à Paris par la curatrice Naomi Rubin.

Contemporary art exhibition in Vevey - september 2020

Marianne Ghorayeb was the curator of a temporary exhibition of contemporary art with different artists from the head, écal, and independent veveyans.  The concept of the exhibition is related to an indefinite walk around abstract and evocative objects. This research revolves around the potentiality of objects to create sub-space, suggest movement and progressive paths. Objects have this ability to interact with space and divide it into different environments. The "emptiness", this invisible matter in which we evolve is activated with the help of sound material from a strong geometric installation.

Research around plaster and concrete - 2019

This is a research experimenting around the new potentiality around materials such as plaster and concrete.

Column, EPFL Art exhibition - november 2019

Column is a creation for an art exhibition that took place in EPFL architecture school in November. It is a research exploring the capacity of the formwork to give a shape of the material. This experimentation turn around how to show the qualities of the plaster and the action of human hands pushing through a metallic grid. It reveals the liquid stage of this material.                                                 

​                                                                     - A reinterpretation of the column in plaster -

Sculpture in plaster - research 2019

​This work is based on the redicovery of the intrinsic and fundamental qualities of plaster. Between exploration and reconsideration, the journey begins in the abyss of the manufacturing Process itself; when the two materials - powder and water - consume each other and merge to give birth to a liquid paste. The Paste is cradled by a circular hand gesture that allows it to reach maturity. When the balnce is reached, all that is left to do is to pour it and watch the material spread, slip and release itself through the mesh. ​This industrial grid allows the division of the object into unitary and fragile fragments. Each released hair reveals its unique and personal character. Some are shy, others graceful, delicate or even fierce. The plaster is thus exalted and proudly displays its liquid properties through these hazardous flows.